Nouveau coronavirus mortel apparaît en Chine, se propage aux plusieurs pays

De Fiona Hinds, ‘21

Un nouveau type de coronavirus a été découvert à Wuhan, en Chine, fin décembre 2019. Un coronavirus est un type de virus qui affecte généralement les appareils respiratoires chez les mammifères et n'est souvent pas transmissible aux humains. Cependant, les coronavirus peuvent muter puis passer des animaux aux humains et des humains aux humains. La souche du virus qui provoque actuellement la panique est appelée 2019-nCoV pour l'instant, ce qui signifie « 2019 novel coronavirus ». Ce coronavirus est la troisième souche de coronavirus connue pour causer des symptômes graves chez les humains, les deux autres étant le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS).

Les symptômes du 2019-nCoV comprennent la fièvre, la toux, des difficultés respiratoires, la diarrhée et des douleurs au corps. La pneumonie et l’insuffisance rénale peuvent survenir dans les cas plus sévères. Le virus peut également provoquer la mort; à partir de 29 janvier, le nombre de morts atteint 133. Cependant, beaucoup de ceux qui sont morts avaient déjà un système immunitaire compromis ou étaient en mauvaise santé avant de contracter le virus. Selon Time, 2019-nCoV a infecté jusqu'à 44 000 personnes à Wuhan, en Chine.
Selon le Washington Post, le coronavirus est considéré comme très contagieux et capable de se propager pendant la période d'incubation du virus, qui est autour de 10 jours. Le virus se propage probablement par les sécrétions du système respiratoire, comme les éternuements ou la toux. Cependant, une étude publiée par le journal médical The Lancet dit qu’il se peut que le virus soit capable de se propager même si ceux infectées n'ont pas encore présenté de symptômes. Pour cette raison, il peut y avoir plus de personnes infectées par le virus qui n'ont pas encore présenté de symptômes.
Selon NPR, les premiers cas connus de 2019-nCoV se sont produits en décembre 2019 dans la ville chinoise de Wuhan. La plupart des cas originaux, mais pas tous, remontait à un marché d’animaux. Pour cette raison, le New York Times rapporte que la République populaire de Chine a fermé tous les marchés d'animaux vivants jusqu'à ce que l'épidémie soit sous contrôle.
La peur de la contagion a forcé l'annulation de nombreuses célébrations du Nouvel An lunaire, et Wuhan et 12 autres villes font l’objet des mesures de confinement pour empêcher la propagation du virus. L'épicentre de 2019-nCoV se trouve à Wuhan, mais des cas ont été confirmés dans 13 provinces, ainsi que dans les municipalités de Chongqing, Pékin, Shanghai et Tianjin. Cependant, la transmission interhumaine n'a eu lieu qu'en Chine pour l'instant.
Les États-Unis ont rapporté quatre cas à Los Angeles et Orange County, en Californie, à Seattle, à Washington et à Chicago, en Illinois. Cependant, ceux infectés ont été mis en quarantaine et sont actuellement en bon condition, selon le New York Times.
Il est également à craindre que la Chine ne soit pas en mesure de produire suffisamment de vêtements de protection. Selon le New York Times, les gouvernements locaux dans toute la Chine exigent que les citoyens portent des équipements de protection, tels que des masques, pour réduire le taux de contagion. De plus, les membres des services de santé doivent porter des combinaisons de protection complètes. On peut s'attendre à des pénuries de masques et de combinaisons de protection. Comme le souligne le Washington Post, l'état des hôpitaux de village, qui sont souvent plus petits et moins financés que les hôpitaux de la ville, suscite également des inquiétudes.
Une grande partie de la panique de 2019-nCoV provient de la peur de l'inconnu. Le New York Times fait remarquer que la grippe ordinaire tue environ 35 000 personnes par an et envoie à l’hôpital 200 000 personnes par an aux États-Unis seulement. Cependant, puisque les autres coronavirus ont des taux de mortalité plus élevés que la grippe, les gens sont alarmés. Les officiels rappellent aux gens de ne pas paniquer. Bien que la maladie ait été qualifiée de « hautement infectieuse » par le Bureau chinois de prévention et de contrôle des maladies, elle a été jugée moins dangereuse que le SRAS et la menace au public américain reste basse.

L’image fait par Vivian McPherson ‘23